20 mn : La professeur de mathématiques qui s’était immolée par le feu dans la cour du lycée Jean-Moulin, jeudi à Béziers, est décédée ce vendredi, a annoncé une source policière. Les dernières nouvelles concernant son état étaient plutôt rassurantes. L’enseignante de 44 ans «était brûlée au 3e degré sur 95% du corps», or «le corps a besoin de la peau pour respirer et avec ces brûlures, elle n’aurait pas pu survivre en raison des infections», a expliqué une source médicale. L’enseignante, souffrant de dépression et en conflit avec certains de ses élèves, s’était aspergée d’essence jeudi en arrivant dans la cour de son établissement. Elle avait ensuite allumé le feu devant ses élèves en leur disant «C’est pour vous».
tolérance zéro 2011/02/04
RTL : Le gouvernement lance une enquête sur le suicide des jeunes – Que faire pour prévenir le suicide chez les jeunes et les enfants ? Le gouvernement a décidé de créer une mission d’information, confiée au psychiatre Boris Cyrulnik. Il s’agira d’abord d’essayer de comprendre pourquoi, si jeune, on peut tenter de mettre fin à ses jours. Plusieurs cas font hélas encore la « une » de l’actualité. Mercredi, un jeune garçon de 11 ans, décrit comme « très solitaire », s’est suicidé par pendaison dans le Jura. En Seine-Saint-Denis, c’est une adolescente qui a tenté de mettre fin à ses jours en sautant du quatrième étage de son collège, jeudi. Il y a une semaine, une fillette de 9 ans s’était défenestrée près de Lyon ; elle souffrait d’un mal être à cause de son diabète.
Tueurs nés 2011/01/26
Philo pour tous : L’homme et l’animal – L’homme a un corps, des instincts et plus généralement un “fonctionnement” biologique similaires à ceux d’autres animaux, et plus particulièrement à ceux de ses plus proches “cousins” dans l’arbre de l’évolution, comme les chimpanzés ou les bonobos, avec lesquels nous partageons plus de 99% de notre ADN. … Cette supériorité est censée consister en une dignité qui conférerait à l’homme des droits sur les bêtes, (et qui) sert également de justification morale aux expériences scientifiques ou médicales faisant souffrir ou mourir des bêtes, puisque la vie d’un homme est supposée valoir plus (infiniment plus ?) que la vie d’une bête. Ne faut-il alors voir dans les justifications morales ou religieuses de notre domination sur les bêtes que des prétextes cherchant à masquer un cynique “droit du plus fort” ou une forme évoluée de l’instinct (humain en l’occurrence) de survie ? A tout le moins devons-nous poser des limites à nos droits sur les autres animaux, comme ce que le code pénal nomme « actes de cruauté » infligés à des bêtes. Mais il existe d’autres exemples de cette domination qui renvoient parfois tragiquement l’homme à ses responsabilités, comme l’extermination, volontaire ou non, d’un nombre croissant d’espèces par la chasse, la pêche ou la pollution.
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