L’Express : Dans leur ouvrage « Sarkozy m’a tuer », les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet ont recueilli les témoignages et les accusations de 27 victimes du sarkozysme. Le président de la République n’aime pas qu’on se mette en travers de son chemin. Comme, avant lui, Jacques Chirac et François Mitterrand, son ascension est semée d’adversaires éliminés, de partisans sacrifiés ou de simples Français embarqués par accident dans une histoire trop grande pour eux. Mais, avec Nicolas Sarkozy, la machine à évincer s’est dotée de deux rouages supplémentaires: d’abord, la cause de l’élimination d’un « gêneur » peut être une simple exigence de communication ; ensuite, l’humiliation est couramment pratiquée, parce qu’elle permet de faire savoir que le clan présidentiel, une fois de plus, a été le plus fort. Dans leur livre, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, grands reporters au Monde, sont allés à la rencontre de 27 victimes du sarkozysme. Leur ouvrage est une bombe lancée dans la présidentielle.
y’a quelqu’un qui m’a dit (2) 2011/04/08
France 2 : Le quatrième album de Carla Bruni ne sortira pas avant la fin du mandat présidentiel de Nicolas SarkozyC’est ce qu’a annoncé vendredi son agent Bertrand de Labbey en arguant de la proximité des élections présidentielles. « Sortir un album à la rentrée 2011 aurait compromis la promotion car les élections présidentielles sont trop proches », a-t-il expliqué.En évoquant l’album, les médias, dont les radios, auraient pu faire croire que c’était une façon détournée de soutenir son mari et beaucoup auraient sans doute choisi alors de ne pas en parler », a ajouté M.de Labbey. « De son côté, Carla Bruni n’aurait pas pu s’exprimer, se trouvant sans doute confrontée systématiquement à des questions ne concernant pas son album. Sans difficultés, elle a convenu qu’une sortie après les élections était plus judicieuse », a-t-il ajouté. – Au menu notamment, « Dolce Francia », adaptation italienne de la chanson « Douce France » de Charles Trenet, dont la divulgation mi-février d’une maquette précoce par le Midi Libre a provoqué l’ire de la première Dame de France.
y’a quelqu’un qui m’a dit 2011/04/04
Atlantico : Alors qu’elle fait ses débuts au cinéma dans le film de Woody Allen, « Minuit à Paris », Carla Bruni-Sarkozy a décidé de repousser la sortie de son prochain disque pour se consacrer entièrement à la carrière de son époux. – Jusqu’à présent, l’ex top modèle pensait qu’elle pouvait cumuler les fonctions. Les Français, croyait-elle, s’habitueraient progressivement à être représentés par une première dame qui a « un métier » comme elle dit, celui de chanteuse. Ils pourraient même juger cela moderne, apprécier que le couple présidentiel ne vive pas aux crochets de la République. Tout au contraire, les Français, notamment les plus démunis, trouvent déplacé que la première dame de France pousse la chansonnette sur les plateaux télé pendant qu’eux se débattent dans le marasme de la crise économique et sociale. – De surcroît, la promotion du dernier album de Carla Bruni, au cours de l’été 2008, astucieusement intitulé Comme si de rien n’était s’était révélée catastrophique. Constamment mise en demeure de s’expliquer sur le mélange des genres artistique et politique, l’artiste n’avait pas pu défendre son travail. Conséquences néfastes pour les ventes de son disque mais aussi, et c’est sans doute plus grave, pour l’image de son mari moqué par les commentateurs sur le thème : Sarkozy va droit dans le mur mais fait Comme si de rien n’était. Je vous passe les railleries des humoristes sur la voix de petit chat de Carla qui, à ses débuts, ravissait pourtant les chroniqueurs spécialisés tout émoustillés par son timbre cassé caractérisant les interprètes italiens.
la loi du silence 2011/01/24
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Mediapart : Copé exploite la Shoah. Les dirigeants de la droite n’hésitent jamais à exploiter les références au fascisme et à la Shoah pour protéger leurs turpitudes. L’affaire Woerth l’a abondamment démontré. Une nouvelle fois un dirigeant UMP a recours à cette imagerie. Mis en cause par un livre de Martin Hirsch à propos de ses conflits financiers d’intérêts ( il est avocat d’affaires en même temps que député, maire…) JF. Copé, président du groupe parlementaire UMP a répliqué le 26 septembre en traçant un parallèle entre cette mise en cause et la dénonciation des Juifs pendant la guerre. Copé est un récidiviste. Dans l’affaire Woerth, il avait assimilé Ségolène Royal au Front National pour avoir osé évoquer la corruption du régime Sarkozy. En comparant une polémique sur les conflits d’intérêts et la situation durant la 2e guerre mondiale, Copé banalise et salit la Shoah. Il suit ainsi l’exemple de Sarkozy et de Mme Bruni-Sarkozy qui ont initié cette exploitation de la Shoah à des fins d’intimidation de la presse et de défense des patrons face à l’administration fiscale comparée au régime de Vichy.
le côté obscur de la force 2011/01/19
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La Dépêche : Soixante-dix élèves du lycée privé catholique Myriam pour accueillir les invités du président Sarkozy. « On a trop de chance ! » se réjouit Sabrina, élève en section ARCU (Accueil relations clients usagers) du lycée Myriam. Le rectorat de l’académie de Toulouse a choisi cet établissement professionnel privé pour participer à la visite présidentielle de Nicolas Sarkozy aux usines Airbus, dans le cadre de ses vœux aux forces économiques.
braquage à la française 2010/12/17
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Libération : (25/10/2010) L’ordinateur du journaliste du «Monde» Gérard Davet dérobé – Gérard Davet, qui enquête notamment sur l’affaire Bettencourt, a été victime en fin de semaine dernière d’un cambriolage.
le surfer d’argent 2010/12/15

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Le Point : Chamboule-tout au Monde : Michaël Boukobza, émissaire du trio BNP désormais propriétaire du journal Le Monde, fait la chasse au gaspillage.
Sans prendre de gants. Les anecdotes se multiplient sur la chasse au gaspillage entamée par le trio BNP (Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse). Leur émissaire, Michaël Boukobza, un proche de Niel, n’y va pas par quatre chemins. Récemment, il entre pour la première fois dans le bureau d’Éric Fottorino, patron du Monde. Une chose le frappe : sa grande superficie. Un grand bureau pour un homme seul, ce n’est pas dans sa culture. C’est décidé : Éric Fottorino et David Guiraud, son vice-président, devront partager le même bureau. Un procédé vexatoire ? Après tout, Xavier Niel, chez Free, partage le même bureau que Maxime Lombardini, directeur général. C’est la culture start-up appliquée à un vieux journal né dans les spasmes de la Libération…
Autre anecdote : au début de l’été, Xavier Niel s’apprête à quitter une réunion au journal. Comme à son habitude, il appelle un taxi. « C’est alors que deux hauts dirigeants se sont disputés pour lui proposer leur voiture avec chauffeur, » rapporte un témoin de la scène. Une maladresse, car non seulement Niel refuse, mais cette insistance sur les voitures avec chauffeur lui met la puce à l’oreille… N’y aurait-il pas là un foyer d’économies.
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