Le Point : Deux journalistes détenus en Egypte, RSF manifeste à Paris – Depuis le retour dans la rue des partisans du président Hosni Moubarak, mercredi, plusieurs reporters étrangers et égyptiens ont été agressés et d’autres, dont des Français, ont été arrêtés durant plusieurs heures. La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a annoncé avoir demandé à son homologue égyptien que « tout soit mis en oeuvre » pour que les ressortissants français soient localisés et remis immédiatement en liberté. Dans un communiqué, elle fait part de sa « grande émotion après le récit de certains journalistes français qui ont subi des pressions et des violences tout à fait inacceptables. » Vendredi, deux journalistes de la société de production audiovisuelle Magnéto Presse étaient détenus en Egypte, ainsi qu’un salarié d’Amnesty International, a dit le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Les manifestants de RSF ont tenté de coller des affichettes marquées des mots « Ici on tue l’info » et des photographies de journalistes arrêtés en Egypte sur les murs de l’ambassade, située dans le XVIe arrondissement de Paris, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. « Depuis le mercredi 2 février, les journalistes ont fait l’objet d’une véritable chasse aux sorcières et ont dû faire face des violences répétées par les partisans du régime de Hosni Moubarak », proteste RSF dans un communiqué. « La liste des journalistes agressés, arrêtés, lynchés, passés à tabac ne cesse de s’allonger ». Les deux journalistes de l’agence Magnéto Presse, Sophia Amara et Pedro da Fonseca, qui réalisaient un reportage pour Canal+, ont été arrêtés lors d’une descente des forces de sécurité au Centre égyptien des droits économiques et sociaux au Caire. Ils ont été emmenés par des hommes en armes dans un lieu inconnu depuis plus de 24 heures, indique l’agence dans un communiqué.
rien à déclarer 2011/01/14
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Le Post : Des journalistes prennent l’avion armés : « Les agents de sécurité sont incompétents »- Le nom de l’enquête parle de lui même : « Police privée : la sécurité au rabais ». Mais une question continue d’interpeller : comment deux journalistes sont-ils parvenus, à deux reprises, à prendre l’avion armés d’un pistolet semi-automatique de calibre 9 millimètres ? Pour la société de production en charge du reportage, la réponse semble pourtant évidente : « Le manque de compétence des agents de sécurité de Roissy explique à lui seul l’introduction d’arme dans les avions ». « La libéralisation du secteur de la sécurité est bien bien sûr inhérent au problème de personnel mal-formé, voir incompétent », ajoute Valérie Montmartin, co-dirigeante de la société de production Ligne de mire, interrogé par Le Post.
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