Le Point : Deux journalistes détenus en Egypte, RSF manifeste à Paris – Depuis le retour dans la rue des partisans du président Hosni Moubarak, mercredi, plusieurs reporters étrangers et égyptiens ont été agressés et d’autres, dont des Français, ont été arrêtés durant plusieurs heures. La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a annoncé avoir demandé à son homologue égyptien que « tout soit mis en oeuvre » pour que les ressortissants français soient localisés et remis immédiatement en liberté. Dans un communiqué, elle fait part de sa « grande émotion après le récit de certains journalistes français qui ont subi des pressions et des violences tout à fait inacceptables. » Vendredi, deux journalistes de la société de production audiovisuelle Magnéto Presse étaient détenus en Egypte, ainsi qu’un salarié d’Amnesty International, a dit le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Les manifestants de RSF ont tenté de coller des affichettes marquées des mots « Ici on tue l’info » et des photographies de journalistes arrêtés en Egypte sur les murs de l’ambassade, située dans le XVIe arrondissement de Paris, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. « Depuis le mercredi 2 février, les journalistes ont fait l’objet d’une véritable chasse aux sorcières et ont dû faire face des violences répétées par les partisans du régime de Hosni Moubarak », proteste RSF dans un communiqué. « La liste des journalistes agressés, arrêtés, lynchés, passés à tabac ne cesse de s’allonger ». Les deux journalistes de l’agence Magnéto Presse, Sophia Amara et Pedro da Fonseca, qui réalisaient un reportage pour Canal+, ont été arrêtés lors d’une descente des forces de sécurité au Centre égyptien des droits économiques et sociaux au Caire. Ils ont été emmenés par des hommes en armes dans un lieu inconnu depuis plus de 24 heures, indique l’agence dans un communiqué.
A l’eau, maman, bobo. 2011/01/05
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Le Post : 17 octobre 1961 17 octobre 2010 : mémoire d’un crime d’État. Le 17 octobre 1961, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants manifestaient pacifiquement à Paris contre un couvre feu raciste décrété par Maurice Papon alors Préfet de Police de Paris leur interdisant de circuler dans les rues après 20h. Ces manifestations silencieuses, appelées par le FLN, exprimaient une exigence de dignité, d’égalité et la volonté d’indépendance de l’Algérie. Une répression sanglante d’une violence et d’une sauvagerie inouie se déchaîna alors, et qui se poursuivra jusqu’au 20 octobre. Arrestations massives, noyades, tortures, et déportations frapperont aveuglément les Algériens de Paris et de sa banlieue.
Le Figaro : Alliance avec le FN : un député UMP brise le tabou. L’élu du Nord Christian Vanneste milite pour la fin du «cordon sanitaire» à l’égard du parti frontiste en vue des législatives de 2012. Un sujet sensible pour les leaders de l’UMP et du FN. Coutumier des déclarations chocs, le député UMP du Nord Christian Vanneste a encore frappé. Interrogé le 6 octobre dernier au micro de Radio Courtoisie – une antenne proche de l’extrême-droite -, l’élu du parti majoritaire s’est clairement prononcé pour une alliance avec le FN lors des législatives de 2012. «L’alliance avec ce qui est à notre droite est tout a fait possible», a-t-il déclaré. Et son collègue de l’UMP, le maire de Montfermeil Xavier Lemoine, de renchérir : «Il est nécessaire et indispensable que l’on arrive à cette union de toutes les droites, y compris avec le FN».
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